

édito

Mickaël DUCHIRON
DRAFPICA adjoint
Fraîchement nommé DRAFPICA adjoint, pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
Après 10 ans passés dans l’académie de Toulouse en tant qu’inspecteur de l’Éducation nationale Enseignement technique dans la spécialité Économie et Gestion, je rejoins l’académie de Montpellier au service de la Région académique Occitanie.
Ces dix dernières années ont été riches de rencontres et d’expériences : du pilotage des filières des métiers de l’alimentation, du tertiaire administratif et de l’hôtellerie, à conseiller technique de différents DASEN du Lot, puis vice-doyen du collège des IEN ET-EG, adjoint du DAFPIC et depuis 2 ans, chef du département « Formation initiale relation École-Entreprise » au sein de la DRAFPICA naissante.
C’est aussi une aventure familiale. Toulouse est une belle ville que nous avons rejointe ensemble en 2012. Cette fois-ci, c’est seulement à deux que nous rejoignons Montpellier puisque nos 2 enfants restent dans la ville rose, faisant de notre famille, « une famille de Région académique ».
J’ai débuté ma carrière professionnelle comme enseignant en BTS transport et prestations logistiques implanté dans un lycée professionnel. Durant ces 11 années, je suis aussi intervenu au titre du GRETA, du CFA académique, de l’IUFM comme formateur puis responsable de la formation des PLP2 comptabilité dans l’académie de Poitiers. C’est dans cette académie que j’ai fait mes études, du CAP d’employé d’agent administratif et comptable au diplôme d’études comptables et financières.
Et aujourd’hui, quelles sont vos nouvelles missions auprès de Nicolas MADIOT ?
Ma mission principale est d’épauler le directeur de Région académique.
Je le seconde dans la mise en œuvre des politiques nationales et travaille en lien avec les chefs de départements de la DRAFPICA, les services académiques et les réseaux internes qui fondent la formation professionnelle au sein de l’Éducation nationale comme avec nos partenaires extérieurs, institutionnels et professionnels.
Nouvellement nommé sur cette fonction, je pense ne pas avoir encore bien mesuré l’ensemble des missions que j’aurai à conduire, rendez-vous dans un an pour vous en dire davantage !
Pourquoi avoir postulé ?
J’ai longuement réfléchi avant de poser ma candidature. Cela impliquait une « rupture » en sortant de ma zone de confort dans une académie que je connais bien, et je bouleversais l’organisation de ma cellule familiale. C’est donc en conscience que j’ai franchi cette étape.
Mes motivations sont liées à mon parcours scolaire qui me porte encore aujourd’hui, à la connaissance que j’ai de la formation professionnelle et à l’envie que j’ai de contribuer à la rendre toujours plus utile aux jeunes et aux moins jeunes que nous accueillons dans nos murs, dans nos formations. Travailler à leur donner plus de chance d’avoir des projets professionnels, de suivre des parcours innovants, de s’insérer en tant que professionnel naissant ou confirmé mais aussi en tant que citoyen éclairé. C’est en ce sens que je vois mon action à ce poste.
Un mot pour conclure ?
L’engagement personnel, le respect de l’autre et le bien vivre font partie des valeurs qui me sont chères. Mes nouvelles fonctions et mon déménagement me rendent moins disponible pour les associations dans lesquelles je suis engagé. Ce sera aussi l’occasion de faire d’autres découvertes en ce domaine !
Olivier XERRI
Chef de Département
Offre de formation et partenariats

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
J’ai 50 ans, deux filles et je suis originaire du Lauragais Toulousain.
Après des études technologiques et supérieures au lycée hôtelier de Toulouse, j’ai travaillé dans la restauration en tant que gérant de restaurant et responsable de la restauration en unité collective. J’ai pris une nouvelle orientation professionnelle à 30 ans pour devenir enseignant de production culinaire en lycée professionnel. La transmission des savoir–être et savoir-faire auprès des jeunes ayant été une révélation.
À 40 ans, je suis devenu personnel de direction comme principal adjoint faisant fonction dans un collège REP de Toulouse et l’année d’après, j’ai été nommé proviseur adjoint du lycée professionnel Pardailhan à Auch. Ces deux dernières années, j’étais proviseur du lycée professionnel des Métiers Clément-Ader de Samatan.
Conscient des enjeux d’une scolarité sur une vie toute entière, j’ai toujours accompagné les élèves, les étudiants à travers mes différents postes. En tant que chef d’établissement, j’ai eu à cœur de développer l’esprit de communauté éducative, du vivre ensemble et de faire du climat scolaire un vrai levier d’accrochage scolaire.
Mon parcours atypique me conforte dans l’idée que toute expérience est enrichissante. Je suis un homme du terrain, toujours très investi dans les différentes missions et je n’ai qu’un objectif, la réussite scolaire des jeunes en leur donnant les clés de leur future insertion professionnelle.
Parlez-nous un peu de vos missions de chef de département à la DRAFPICA…
En tant que chef du département « Formation initiale et Partenariat École-Entreprise », je vais prendre en charge l’évolution et l’analyse la carte des formations initiales scolaires, de l’apprentissage (CRAFPEN) et continue. Avec mes collaborateurs, je ferai le lien avec la collectivité sur la présence de nos activités dans les établissements. Les dossiers lycée des Métiers et Campus des Métiers et des Qualifications font partie également de mes missions et de celles du département.
Pourquoi rejoindre la DRAFPICA ?
Témoin et conscient depuis des années de la richesse des voies professionnelles et technologiques, ma candidature à la DRAFPICA est pour moi une évolution professionnelle cohérente et un nouveau challenge.
Je suis très intéressé de travailler à l’échelle de notre Région académique et en lien avec les autres départements de la DRAFPICA. Je vais pouvoir continuer à suivre et accompagner le quotidien des établissements à travers l’évolution de la carte pour toujours mieux adapter l’offre de formation aux profils riches et variés de nos élèves et apprenants.